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Rights First est un projet visant à améliorer l’aide aux personnes sans-abri et mal logées et à repenser le système d’accompagnement en Région de Bruxelles Capitale. Son but ? Favoriser une réinsertion durable en développant une approche globale centrée sur les besoins de l’individu. Comment ? En collaborant avec plusieurs acteurs locaux, le projet tend à simplifier l’accès à un revenu, à un logement et à des solutions d’emploi. Rights first est un projet coordonné par Bruss’help. Il réunit cinq partenaires bruxellois : DIOGENES, HOBO, L’Ilot, le New Samusocial et un CPAS ; ainsi que deux partenaires européens : Crisis et Sant Joan de Déu. Il est co-financé par la commission européenne, avec la participation de la COCOM.

Le parcours des personnes sans-abri et mal logées vers la réinsertion est souvent semé d’embuches. Lorsqu’elles entament un accompagnement, ces personnes sont confrontées à de nombreux obstacles, comme la complexité des démarches ou les lenteurs administratives, ce qui peut entraver leur progression et contribuer à leur instabilité. Face à ce constat, les partenaires du projet Rights First ont cherché à faciliter le processus et à améliorer le parcours d’accompagnement des personnes précarisées en proposant une approche plus globale.

Mieux répondre aux besoins individuels

Un accompagnement réussi doit être centré sur l’humain et adapté à la situation de chacun. Il s’agit de proposer « des services qui s’adaptent aux personnes et pas des personnes qui s’adaptent aux services ».

Au sein du projet Rights First, cette personnalisation de l’accompagnement implique d’appréhender chaque situation de manière globale : l’accompagnement se fait en prenant en compte les vulnérabilités dans leur ensemble, et non séparément.

Par exemple, pour une personne sans-abri qui n’aurait ni revenus ni adresse de référence, une solution serait taillée sur mesure en abordant l’ensemble de ces difficultés.

Un accompagnement fluide et efficace

Une fois les besoins identifiés, un plan d’action propre à chaque personne est construit. Pour cela, Rights First s’articule autour de trois axes essentiels à la réinsertion : l’accès aux droits, au logement et à des solutions d’emploi.

Une forte collaboration entre les organismes partenaires est donc primordiale afin de rendre le parcours des bénéficiaires aussi fluide que possible. Aussi, si une de ces problématiques nécessite un accompagnement plus poussé, la personne peut être aisément orientée vers un partenaire expert en la matière. De plus, une collaboration entre les partenaires publics (CPAS et Actiris) et associatifs permet d’optimiser la cohérence et la fluidité de l’aide.

Suivre de plus près les résultats

L’adoption d’une approche globale pour accompagner les personnes vulnérables présente enfin un avantage net en termes de monitoring et d’évaluation des résultats. Cette démarche permet d’obtenir un meilleur suivi des parcours de chacun : on suit le parcours des bénéficiaires et leur évolution de manière plus complète. Cet aspect est actuellement au cœur du travail des partenaires du projet Rights First, qui souhaitent développer un système de suivi à la fois adapté à l’ensemble des acteurs et propice à une observation complète des progrès réalisés.

Il s’agit enfin de veiller sur les avancées et la qualité du projet et son approche holistique de manière à atteindre ses objectifs.

 

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